Si vous éditez déjà un ou plusieurs sites Internet, ou que vous projetiez d’en créer un prochainement, vous vous êtes forcément renseigné sur les différents CMS disponibles sur le marché. Vous avez ainsi ne serait-ce qu’entendu parler de WordPress, qui est assurément la plus populaire de ces solutions de management de contenu. WordPress est en effet le socle technique de millions de sites pilotés depuis les quatre coins du monde. Et c’est tout sauf un hasard. En plus d’être facile à déployer, le système créé sous licence GPL en 2003 peut être configuré pour piloter tout type d’activités sur le web, qu’il s’agisse de la simple diffusion d’informations comme cela se fait traditionnellement sur un blog ou la commercialisation de produits en ligne (e-commerce). En outre, il n’y a pas une chose que le CMS ne sache pas faire, hormis évidemment le ménage et tout ce qui n’a pas trait à Internet.
Présenté ainsi, WordPress pourrait paraître parfait et s’apparenter à une solution miracle pour réussir sur le web sans le moindre effort (ou presque). Malheureusement, ce n’est pas le cas. Le contraire aurait été trop beau. C’est pourquoi nous avons souhaité rétablir quelques vérités sur le CMS, non pas pour vous décourager dans votre entreprise présente ou future, mais pour que vous soyez en phase avec ce que l’outil pourra réellement vous apporter.
Opter pour WordPress ne permet pas d’outre-passer les prérequis.
Les lectures diverses et variées qui alimentent notre veille, nos nombreux échanges avec des professionnels du web et notre propre expérience nous ont appris que la création d’un site Internet ne se fait pas en un claquement de doigts. Au préalable, toute une série d’opérations doivent en effet être réalisées pour cadrer le projet. On pense par exemple à la définition des cibles, à l’étude de la concurrence ou encore au choix des mots clés, une étape prépondérante au référencement naturel (SEO) qui conditionne par ailleurs une autre création majeure : l’arborescence. Ces opérations à la fois différentes et complémentaires, et bien d’autres encore, WordPress ne pourra les entreprendre à votre place. Par conséquent, avant de vous lancer tête baissée dans l’opérationnel et de mettre les mains dans le cambouis, nous vous recommandons vivement de rédiger un cahier des charges, aussi minime soit-il, et éventuellement de vous faire accompagner par une agence web reconnue si vous ne disposez pas des compétences requises en interne.
Quelle solution choisir pour l’hébergement d’un site WordPress ?
Bien, dès lors que vous aurez posé cette première pierre fondatrice de votre futur site WordPress, vous allez pouvoir rentrer dans le vif du sujet. La question n’est pas ici de savoir comment télécharger puis installer le CMS, ce qui est un véritable jeu d’enfants, mais de bien choisir où le faire. Vous l’aurez compris, nous faisons allusion au choix de l’hébergement. En tapant une petite requête sur votre moteur de recherche préféré, vous identifierez rapidement une dizaine d’hébergeurs qui se revendiqueront comme des spécialistes de WordPress. Vous allez vous rendre compte tout aussi rapidement que leurs offres et leurs tarifs varient parfois du simple au double, ce qui complexifiera grandement votre processus de sélection, d’autant plus si vous ne savez pas précisément de quel type d’hébergement vous avez besoin (dédié ou mutualisé) ni de quelle configuration. Rappelons que nous parlons là par définition d’une sorte de disque dur sur lequel seront stockés les fichiers et la base de données de votre site. WordPress est par défaut léger, mais l’utilisation que vous en ferez pourra nécessiter un espace de stockage important. Sans oublier la bande passante qui devra être suffisamment conséquente pour accueillir simultanément vos visiteurs.
Comment trouver le thème WordPress parfait pour son site Internet ?
Au fil du temps, un écosystème complet au sein duquel évoluent des milliers d’acteurs s’est développé autour de WordPress. Certains contribuent à améliorer le CMS, d’autres l’exploitent, par exemple en créant des thèmes payants qu’il vous sera possible de customiser avec votre logo et votre code couleurs sans trop de problème. Si vous n’aurez aucune difficulté à trouver un thème sexy à personnaliser, sachez qu’un site WordPress est comme une voiture. Celle-ci ne pourra pas aller vite qu’avec une belle carrosserie. Autrement dit, ne vous fiez pas qu’à l’apparence d’un thème lors de vos recherches. Vérifiez aussi ce qu’il a sous le capot ! La plupart des plateformes qui proposent des thèmes, payants ou non, offrent la possibilité de les tester via une version de démonstration. Si vous en avez la possibilité, installez-la sur un environnement de recette et assurez-vous qu’elle réponde aux standards de Google en termes d’ergonomie mobile et de temps de chargement. Cela vous donnera un bel aperçu de son potentiel. Inutile de préciser que le thème WordPress parfait doit par ailleurs être évolutif, qui plus est en vue de la prochaine mise à jour de Google relative aux Core Web Vitals.
Optimiser WordPress pour le SEO : quels plugins installer et pourquoi ?
Une fois votre site WordPress dûment installé sur un environnement adapté, il va vous falloir l’optimiser, non seulement pour le SEO, mais aussi pour offrir une expérience utilisateur soignée aux internautes qui le visiteront. Pour cela, une multitude de plugins gratuits et payants existe. Pour un site SEO-friendly, nous vous invitons à consulter notre sélection de 10 plugins incontournables. Cela vous fera gagner un temps précieux. Attention, à l’instar du CMS en lui-même, les modules avec lesquels vous viendrez l’enrichir ne sont pas magiques. Les configurer ne suffira donc pas pour gagner en visibilité dans Google, même si vous vous attaquez à un marché de niche. Il vous faudra mener un travail technique et sémantique de longue haleine qui, conformément à ce que nous évoquions précédemment, doit démarrer dès la phase de cadrage du projet. Veillez également à ne recourir à un plugin que s’il est vraiment indispensable ! Si vous avez décidé de vous faire accompagner par une agence SEO, l’ajout de codes sur-mesure pourra être préférable afin de ne pas alourdir le poids du site. Enfin, n’oubliez pas de consacrer du temps aux options de configuration natives de WordPress qui peuvent avoir un impact sur le référencement naturel, à commencer par le réglage des permaliens. Mieux vaut bien les penser en amont plutôt qu’en cours de route, à moins que vous soyez passionné par les redirections.
De l’importance de contrôler l’état de santé de votre site WordPress.
WordPress dispose d’un panneau de contrôle natif de l’état de santé du site qu’il a vocation à faire tourner. Celui-ci fournit en temps réel des données précieuses sur la performance et la sécurité de l’infrastructure dans laquelle il gravite. C’est là que vous pourrez contrôler que tout est techniquement opérationnel et que les béabas du SEO sont respectés. Allez y jeter régulièrement un coup d’œil. Si vous souhaitez aller plus loin sur ce point, vous pourrez utiliser en complémentarité les outils de monitoring mis à votre disposition par votre hébergeur et même souscrire un abonnement à un outil d’analyse de logs tel que Seolyzer. Sans forcément être un expert en référencement naturel, ce dernier vous permettra de vérifier que Google perçoit votre site WordPress de manière optimale.