Vous êtes des millions, voir peut-être même plus, à utiliser Google au moment-même où nous écrivons cet article. Le nombre de requêtes soumises simultanément en une seconde sur le célèbre moteur de recherche est effectivement colossal. Il faut dire qu’au fil des années, la firme de Moutain View a tout fait pour faciliter cette recherche, notamment sur mobile, et plus encore Android, son propre système d’exploitation, via l’amélioration de la commande vocale qui devrait devenir à termes un standard.
Tout cela pour dire que Google fait partie depuis longtemps de notre quotidien. Un quotidien auquel il ne s’adapte plus seulement mais qu’il transforme à présent de plus en plus, grâce entre autres à l’implantation de son fameux moteur dans toute sorte d’objets connectés complémentaires ou non à nos ordinateurs et smartphones. C’est le cas par exemple de son enceinte Google Home qui envahit progressivement nos foyers.
Vous l’aurez compris, Google et son moteur de recherche sont aujourd’hui omniprésents. On en oublierait presque alors comment ce dernier fonctionne ?
Les coulisses du moteur de recherche le plus utilisé dans le monde
Heureusement, l’équipe de Geekn’stuff est toujours là pour se poser les bonnes questions et perdre son temps sur les Internet pour tenter de vous y répondre le plus simplement possible, ce qui n’est pas toujours évident.
C’est pourquoi nous avons mis toutes nos ressources à contribution pour vous dénicher ce petit schéma qui une fois de plus vaut bien mieux que des mots. Il date un peu, de 2012, mais est toujours d’actualité. Malheureusement, il est anglais. Pour toutes celles et ceux qui ne seraient pas à l’aise avec la langue de Shakespeare, voici ce qu’il faut en retenir :
La première chose à savoir sur le moteur de recherche de Google c’est que rares sont les hommes à parcourir manuellement les sites présents dans son index. Et c’est tout à fait compréhensible car il y en a des milliards. La tâche est donc confiée à des robots qui se chargent de crawler chacun de ces sites en analysant leur code HTML, CSS et même à présent Javascript afin d’en interpréter le contenu aussi bien technique qu’éditorial. En fonction de cette interprétation, et d’une multitude d’autres critères tels que la popularité, un classement est réalisé et constamment actualisé pour chacun des mots clés saisis par les internautes. Inutile de préciser que pour mener à bien ce travail colossal, le géant américain a du se doter d’infrastructures adéquates. Si les sites web analysés par ses robots ne sont généralement pas hébergés par ses soins, Google dispose tout de même ainsi de serveurs très puissants via lesquels il est en mesure de proposer à ses utilisateurs des résultats pertinents à leurs recherches en une fraction de seconde.
Des mises à jour incessantes
Vous connaissez à présent le processus complexe d’analyse des mots clés que Google a développé pour faire de son moteur de recherche une arme redoutable capable de répondre à chacune de vos questions plus précisément et plus rapidement que tous ses concurrents réunis. Un tel degré d’efficacité n’a évidemment pas été atteint comme cela, du jour au lendemain en un simple claquement de doigts. Pour devenir le leader de la recherche sur Internet, la multinationale qui fait rêver tant de salariés spécialisés dans les nouvelles technologies a du apporter de nombreux correctifs à l’algorithme initialement codé par Larry Page et Sergey Brin, les deux fondateurs historiques de Google. Il s’agit ni plus, ni moins, que de mises à jour visant à renforcer à la fois la crédibilité de ses résultats de recherche et la manière dont ils sont proposés aux internautes.
Ces mises à jour, Google en déploie chaque année des centaines, voir peut-être même plus. Mais rares sont celles qui sont officialisées. Des updates « officielles », si tant est que nous puissions les caractériser ainsi, on en recense environ une dizaine par an, et ce véritablement depuis le début de la décennie, à l’image de Panda et Pingouin, respectivement lancés en 2013 et 2014 pour favoriser les sites dont le contenu et les liens sont tout ce qu’il y a de plus authentiques. Google attache en effet de plus en plus d’importance à la qualité, qu’elle soit éditoriale mais aussi ergonomique. Le 26 mars 2018, ses développeurs ont ainsi procédé au déploiement de l’Index Mobile First qui, comme son nom l’indique, consiste à privilégier les sites consultables facilement sur les terminaux mobiles au détriment de ceux qui au contraire proposent un contenu difficilement interprétable sur smartphone et tablette. Pour aller encore plus loin en ce sens, la société américaine a confirmé le 28 mai dernier qu’elle s’appuierait dès 2021 sur des critères relatifs à l’expérience utilisateur, les Core Web Vitals, pour déterminer le classement des sites présents dans son index.